La famille Roy et D'Amours

La première famille ambassadrice de Chlorophylle

Publié le 01 Août |Dernière modification le 19 Décembre

La Bolivie est une terre de contrastes et de découvertes, où chaque aspect du voyage peut offrir une expérience unique et mémorable. De l'altitude vertigineuse aux routes sinueuses, des hébergements diversifiés aux rencontres culturelles riches, chaque élément du périple contribue à une aventure incomparable. Ce récit de la famille Roy et D’amours, première famille ambassadrice Chlorophylle, explore ces facettes à travers une série de témoignages personnels et d'observations pour mieux découvrir la Bolivie.

Jeune garçon qui mange une glace dans la rue d'une ville en Bolivie

L'altitude en Bolivie et ses effets

L’acclimatation à l’altitude est un défi majeur pour quiconque voyage en Bolivie, un pays où l’altitude varie entre 3000 et 5200 mètres. Le corps doit s’habituer progressivement à la diminution du taux d'oxygène dans l'air, ce qui peut entraîner divers effets indésirables. «Plus on monte, plus le taux d’oxygène diminue dans l’air, ce qui peut entraîner des effets indésirables sur le corps. C’est un peu comme lorsque l’on fait de l’anxiété à faible intensité. Tu cherches ton air et ton cœur bat plus vite.», explique Marie-Ève D’amours qui a vécu l’aventure avec son chéri Mathieu et leurs deux enfants, Clarence et Émile. Ces symptômes incluent les maux de tête, les sensations de vertige et les troubles du sommeil. À Sucre, située à 3000 mètres, les voyageurs ont ressenti des étourdissements et une pression à la tête, rapidement apaisés par du repos et des médicaments comme l'Advil.

« Un facteur à ne pas négliger pendant un voyage en Bolivie est certainement l’acclimatation à l’altitude du pays. Notre périple se déroulait entre 3000 et 5200 mètres d’altitude. Avant de partir, Mathieu, notre organisateur en chef, avait tout planifié pour que l'adaptation se fasse tranquillement et en douceur  », se souvient Marie-Ève, dont une des plus grandes peurs était de manquer d’air! 

Au-delà de 4000 mètres, chaque effort physique devient une lutte pour l’oxygène, rappelant les symptômes de l’anxiété légère : « En haut de 4000, on cherchait un peu plus notre air, surtout à l’effort », se remémore-t-elle. Les nuits sont particulièrement difficiles, le manque d’air entraînant des réveils fréquents et une sensation de battements de cœur rapides sont bien présents. L'expérience de la haute altitude est non seulement physique mais aussi psychologique, chaque réveil nocturne étant un rappel de l'environnement extrême dans lequel baignait la famille.

jeep sur une route en Bolivie

Mieux comprendre les déplacements en Bolivie

Se déplacer en Bolivie est une aventure en soi, avec des options allant des vols internes aux taxis économiques, en passant par les bus de nuit plutôt confortables. Toutefois, la location de voiture est fortement déconseillée en raison des routes souvent sinueuses et mal entretenues. « La fameuse route de la mort arrive en tête de liste des choses qui peuvent nous faire peur en Bolivie quand on pense aux déplacements qu’on doivent faire »,  se remémore Marie-Ève, expliquant que son amoureux lui avait promis qu’elle ne ferait pas partie de l’itinéraire de la famille. 

« Nos lectures avaient démontré qu’il était fortement déconseillé de louer une voiture en Bolivie. Les chemins sont sinueux et le réseau très faible : les circuits sont souvent fermés. Que ce soit pas à pas, en autobus, en avion, en taxi ou encore en tuktuk, ces moyens sont tous à privilégier pour se rendre du point A au point B en Bolivie. », énumère Marie-Ève.

Les vols internes sont une méthode rapide et abordable pour traverser le pays, offrant une vue imprenable sur les paysages montagneux. « De Santa Cruz à Sucre, on a déboursé environ 60$ par personne seulement », décrit la maman du clan qui était heureuse d’éviter les routes à ce moment-là, car en Bolivie, les routes ça brassent! Les taxis, bien que peu coûteux, nécessitent une négociation préalable du tarif pour éviter les surprises. Les "rapiditos", un genre de taxi pour les distances moyennes, offrent des trajets rapides mais peuvent être assez mouvementés. Les bus de nuit, très utilisés par les locaux et les touristes, sont confortables et économiques, avec des sièges inclinables et parfois même des repas inclus.

2 enfants dans un lit superposé

Expériences d'hébergement en Bolivie

Les hébergements en Bolivie varient considérablement, allant de simples auberges de jeunesse à des hôtels de luxe. À l’auberge Kulture Berlin, l’ambiance dynamique et les interactions sociales ont marqué le début du séjour à 320 $ canadien pour 4 nuits. Une belle recommandation pour tous les voyageurs en Bolivie, recommande vivement la famille Roy et D’amours. Cette auberge leur a offert une vue panoramique sur Sucre et des petits déjeuners copieux. « Cet endroit très propre respire l’ambiance « backpaker » avec des gens agréables de tous les styles. On était probablement les premiers au lit avec comme berceuse le tournoi de beerpong qui se produisait juste un peu plus bas. Nous avions probablement la plus belle chambre de l’habitation avec sa vue panoramique de 360 degrés. Nous avons adoré l’endroit qui est central et bien placé dans la ville de Sucre », se remémore-t-elle.

En revanche, l'hostal Compañia de Jesùs à Potosi représentait l'autre extrême, avec des conditions rudimentaires et des températures glaciales. « Il a fait 2 degrés dans la chambre, on n’arrivait pas du tout à se réchaufer! », lâche Marie-Ève. Les douches étaient un défi en soi, avec de l'eau bouillante et un robinet d'eau froide défectueux. La survie dans ces conditions nécessitait de dormir collés les uns sur les autres pour se réchauffer, sans grand succès.

« Notre éventail des hébergements en Bolivie est passé d’une chambre de survie très basique où le vent passait sous la porte au luxe d’un vrai 5 étoiles avec des draps en satin », décrit Marie-Ève D’amours, qui met en évidence la diversité et les contrastes des expériences d’hébergement en Bolivie, allant de l’auberge de jeunesse animée aux conditions rudimentaires de Potosi, jusqu’au luxe des hôtels de La Paz et Santa Cruz.

D'autres hébergements, comme le Refugio de Turista, offraient des chambres propres et de l'eau chaude, mais la froideur persistait la nuit. Les meilleures expériences d’hébergement incluaient le Ritz Appart Hotel à La Paz, où le confort et la chaleur étaient enfin au rendez-vous, bien que de courte durée en raison de quelques soucis de santé du fiston.

Enfants avec une dame de la Bolivie

Souvenirs de Bolivie : nos rencontres culturelles

Les rencontres avec les Boliviens enrichissent le voyage du clan Roy et D’amours, alors que chaque interaction offre un aperçu de la culture locale. Dès l'embarquement, le dépaysement culturel est palpable, avec des différences visibles et linguistiques : « On était les seuls en bermuda. Les seules gens qui parlaient français… Bref, on était les seuls caucasiens! »

Les interactions avec les artisans locaux, comme une "mama" confectionnant des bracelets, révèlent la chaleur et la gentillesse des Boliviens. Douce et attachante, elle nous a charmés.  Les vendeurs de jus de rue apportent une touche de fraîcheur bienvenue sous le soleil brûlant, tandis que la consommation omniprésente de Coca illustre une tradition culturelle importante.

Cependant, la pauvreté est omniprésente, avec des enfants mendiant dans les rues et les restaurants : « Tsé quand tu es assis au restaurant et que l’enfant arrive avec ses yeux tristes à la hauteur de ton assiette… tu donnes quelques dollars et le cœur te vire à l’envers à tout coup. » Ces rencontres, bien que poignantes, montrent la réalité sociale de la Bolivie.

« Le peuple bolivien est bien gentil et accueillant. Jamais nous n’avons senti que notre sécurité était en jeu ou n’avons eu de craintes que certaines personnes dans notre entourage nous avaient verbalisée avant notre départ. », laisse tomber Marie-Ève. 

Bolivienne avec une canne de sirop d'érable

Les contrastes et différentes adaptations de la Bolivie

Le voyage en Bolivie est un véritable contraste culturel, chaque jour apportant son lot de défis et de découvertes. À Potosi, l'histoire des mines et la pauvreté palpable créent une atmosphère lourde, accentuée par des manifestations bruyantes : « Ça manquait de joie de vivre, c’était à la fois impressionnant et déstabilisant. » Les enfants, malgré les difficultés, montrent une résilience et une capacité d’adaptation impressionnantes.

Les interactions avec les guides et les habitants locaux, comme le guide Gilbert et la cuisinière Paméla qui cuisinait des plats chauds et réconfortants, créent des liens forts et durables. « Gentils, attentionnés, ayant une belle vivacité, serein et comble de bonheur, notre guide Gilbert aime être à l’écart des touristes et il nous apporte à des points de vue uniques », dit-elle. Les échanges de cadeaux, comme les bracelets (qui ne prenaient pas de place dans le sac à dos!) ou les minis canettes de sirop d’érable de François Lambert trouvé à la pharmacie, symbolisent le partage culturel et la gratitude.

Le défi linguistique est constant, limitant parfois la profondeur des échanges, mais l'enthousiasme et la bonne volonté comblent souvent ce fossé. Les expériences partagées, qu'il s'agisse de repas ou de discussions sur des sujets comme les changements climatiques, enrichissent mutuellement les deux cultures.

Conclusion : vivre la Bolivie, c’est l’adopter!

La Bolivie, avec ses altitudes élevées, ses routes sinueuses, ses hébergements variés et ses rencontres culturelles, offre une aventure riche en expériences et en émotions. Chaque aspect du voyage, qu'il s'agisse de surmonter les défis de l'altitude, de naviguer sur des chemins périlleux, de s'adapter à des conditions de vie rudimentaires ou de se lier avec les habitants locaux, contribue à créer des souvenirs inoubliables. Cette immersion totale dans la culture bolivienne, malgré ses difficultés, laisse une empreinte durable sur le cœur et l'esprit des voyageurs.

 

10 choses à savoir sur la Bolivie


1. Diversité géographique: La Bolivie possède des paysages très diversifiés, allant des montagnes des Andes à l'Amazonie, en passant par le Salar de Uyuni, le plus grand désert de sel au monde.

2. Capitale : La Bolivie a deux capitales. Sucre est la capitale constitutionnelle et historique, tandis que La Paz est le siège du gouvernement et la capitale administrative.

3. Altitude: La Paz est la capitale la plus haute du monde, située à environ 3 650 mètres (11 975 pieds) au-dessus du niveau de la mer.

4. Population indigène: La Bolivie a une forte population indigène, avec environ 62 % de ses habitants se déclarant appartenir à des groupes autochtones, comme les Aymaras et les Quechuas.

5. Langues: La Bolivie reconnaît 37 langues officielles, y compris l'espagnol et de nombreuses langues indigènes telles que l'aymara et le quechua.

6. Économie: Le pays est riche en ressources naturelles, notamment le lithium, utilisé dans les batteries, qui se trouve principalement dans le Salar de Uyuni.

7. Culture: La Bolivie est célèbre pour ses festivals colorés et vibrants, comme le Carnaval d'Oruro, inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO.

8. Biodiversité: La Bolivie est l'un des pays les plus biodiversifiés au monde, avec une riche faune et flore, en particulier dans les régions amazoniennes.

9. La route de la mort: La "Route de la Mort", officiellement connue sous le nom de Yungas Road, est souvent citée comme l'une des routes les plus dangereuses au monde.

10. Gastronomie: La cuisine bolivienne est variée et régionale, avec des plats populaires comme le salteña (une sorte de pâté), le pique macho (un plat de viande épicé), et le api (une boisson chaude à base de maïs violet).

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